Les produits et accessoires anti-covid entrent en fanfare dans notre quotidien, et ils n’échappent pas à la tendance de connexion des objets. Cet article vous donne un petit échantillon des innovations en la matière. Pour plus de produits relatifs à ce sujet, utilisez le moteur de recherche de innovscovid19.com.
Masques « smart »
Nexvoo Healthcare a présenté son masque « intelligent » au CES 2021. Il possède la particularité d’être transparent au niveau de la bouche, et s’autonettoie par un module de ventilateur électrique et auto-assainissement par UV-C.
Autre masque intelligent, le BreathTech-S3 comporte un capteur avancé à base de graphène qui mesure le rythme respiratoire, l’ajustement du masque, l’accumulation de CO2 et l’utilisation du masque, tous ces éléments étant accessibles via une application mobile sécurisée.
Le masque AirPop Active+ Smart Mask est un produit intelligent pour les consommateurs qui recherchent un moyen avancé de profiter d’une respiration saine lorsqu’ils passent de longues périodes dans des environnements urbains. Le masque comporte un capteur intégré appelé Halo qui suit la respiration du porteur et même la qualité de l’air qui passe à travers le filtre. Ces informations seront relayées à l’application pour smartphone qui l’accompagne afin de permettre aux utilisateurs de surveiller à la fois leur propre santé et la qualité de l’air qui les entoure.
Appui à la médecine et à la télémédecine
L’application ACORRD permet aux cliniciens de trier rapidement les patients COVID-19 selon un indice de soins critiques COVID (CCCI), spécialement conçu pour cette solution. Cette échelle recommande d’autres options de traitement dérivées des signes vitaux des patients et de leur méthode d’administration d’oxygène. Ceci est particulièrement utile pour guider les praticiens non pneumologues afin de fournir les meilleurs soins aux patients COVID-19. De plus, l’utilisation d’ACORRD au fil du temps permet d’acquérir des connaissances continues et actualisées sur le virus en suivant son évolution et permet également d’identifier à temps la détérioration du patient.
Cyrille Lecroq, un ingénieur français avec une formation et une expérience en impression 3D, a développé en 2020 un stéthoscope à très faible coût, afin que les patients puissent rester à la maison, le tout en envoyant un signal audio au médecin via Internet. L’appareil pourrait être commercialisé à seulement 20 euros.
Plus besoin de sortir pour être testé
Un projet américain nommé Kroger vise à réaliser soi-même un test de dépistage du Covid-19 et de pouvoir s’isoler si celui-ci s’avère positif. Même si ce type de test ne remplacera pas les tests PCR classiques, il peut s’avérer très utile et sécurisant pour des personnes ayant des doutes sur leur état de santé. Le principe est d’effectuer un prélèvement nasal que l’on infuse une minute dans une solution dont on dépose une goutte sur une bandelette fournie. Après 15 minutes, la bandelette doit être scannée par smartphone via une application dédiée et une intelligence artificielle valide le diagnostic, qui peut alors être transmis aux agences sanitaires.
Garder des distances au travail
SafeZone de Oerlikon est une technologie qui permet de mesurer la distance entre les employés avec une précision centimétrique. Les employés portent un capteur soit au poignet, soit sous forme de badge. Si deux capteurs passent en dessous de la distance minimale définie, par exemple 1,5 mètre, pendant un certain temps, un signal sonore retentit. En cas d’infection, le logiciel permet de suivre précisément les chaînes de contacts. Ainsi, les employés concernés peuvent être informés rapidement et des mesures appropriées, telles que la mise en quarantaine des personnes identifiées comme cas contact, peuvent être déclenchées. L’avantage est que de cette manière, les opérations peuvent être maintenues dans les unités ou les équipes non affectées. Le respect des règles de protection des données est assuré par la séparation des données relatives aux numéros des capteurs et aux noms des porteurs de capteurs. Un petit groupe prédéterminé de personnes serait autorisé à combiner les deux ensembles de données afin de retracer la chaîne d’infection uniquement dans les situations où cela est nécessaire.